J.R. TREMBLAY

Né le 4 mars 1883 à Ottawa, Ontario.

Décédé le 20 novembre 1959 à Montréal, Québec.

Vrai nom : Joseph-Robert Tremblay

ACTEUR

Biographie :

Né dans la capitale fédérale, il y fait toutes ses études et débute sa carrière de comédien dans une troupe d’amateurs. Il s’installe à Montréal en 1902 et fait ses premières armes professionnellement dans La Passion au Monument National.

Dès l’année suivante, il est de la troupe de Paul Cazeneuve du Théâtre National où il côtoie les Sheler, Hamel, Filion, Palmiéri et autres comédiens dont plusieurs venaient de France. La troupe de Cazeneuve fera les beaux jours de ce théâtre dans les premières années du siècle. L’arrivée de nouveaux acteurs français comme la grande Sarah Bernhardt changera la donne. J.R. Tremblay jouera les rôles de soutien, voire les troisièmes couteaux dans les productions où la comédienne se produisait (Phèdre, La Sorcière, La Tosca, Adrienne Lecouvreur, La dame aux camélias). Le départ de la troupe française remettra Tremblay et ses acolytes sur les rangs et les routes de tournées provinciales.

Lorsqu’il revint à Montréal, toujours au sein de la troupe du Théâtre National, il participa à la création de plusieurs spectacles de Paul Gury qui enchaînait succès sur succès. Quand son épouse, la comédienne Fanny Tremblay, prit les rênes de la troupe en compagnie de Jean Nel, il entama avec elle une série presqu’ininterrompue de tournées, série qui devait durer huit ans. La troupe se produira partout au Québec et en Nouvelle-Angleterre. Persuadé par Jean Nel de se mettre à l’écriture, J.R. Tremblay écrira des comédies comme As-tu vu Sophranie ?, Les noces de Rosanna, Le mariage fatal, La veuve Trompette, Les deux goglus….

Son talent sera remarqué par le producteur Eddy Beaudry qui le fit débuter à la radio en lui confiant le rôle du chef Langelier dans le radio-roman Rue principale. La souplesse et la justesse de son interprétation lui permit d’obtenir des rôles dans une dizaine d’autres radio-romans.

Et bien sûr le cinéma arrivant, il put se permettre des participations à quelques courts métrages de l’ONF avant de reprendre le rôle de Marchand Lacour qu’il avait créé pour Un homme et son péché lorsque cette série sera adaptée pour le grand écran. Mais n’étant pas très enthousiaste envers ce nouveau média, il préféra passer son tour et terminera sa carrière sur les planches comme il l’avait toujours souhaité.

Filmographie :

1949 - Le curé de village : Paul Gury

avec Ernest Guimond

Un homme et son péché : de Paul Gury

avec Hector Charland

1951 - Le rossignol et les cloches : de René Delacroix

avec Ovila Légaré